L'expérience de travail d'un étudiant - été 2018

Par Jean-Guillaume Théorêt - 28 août 2018

Mon expérience en tant qu’archiviste-étudiant au Centre d’archives de Laval a été fort intéressante et formatrice. En effet, j’ai tout d’abord complété un certificat en archivistique avec un stage lors de l’été 2018 et j’ai par la suite commencé cet emploi qui m’a permis d’affermir mes connaissances tant au niveau des archives historiques que sur le fonctionnement des Centres d’archives en général.

En ce qui concerne mes tâches, j’ai eu notamment à traiter divers fonds majoritairement composés de photographies. À cet égard, la plus grande part de mon travail a été consacrée à la description du Fonds Germain Beauchamp qui contient au-delà de 50 000 documents datant de la fin du 19e siècle jusqu’à 2015. Parmi les documents, on retrouve particulièrement plusieurs photographies d’événements politiques et de personnalités marquantes du Québec (René Lévesque, Pierre Elliot Trudeau, Paul Sauvé…). Il y a également des photographies d’événements, de lieux, de bâtiments et de personnes dans leur vie quotidienne à Laval, Saint-Eustache, Mirabel et diverses autres régions dans les environs de la MRC de Deux-Montagnes.

Alors que j’observais ces documents, j’ai été mis en contact avec une partie de l’histoire du Québec qui m’a surpris et fasciné. Ce qui a captivé le plus mon attention est notamment les plus petits événements comme ceux au sein des villes telles que les centenaires d’inauguration de municipalités ou encore les photographies d’écoles religieuses. Dans ces documents on retrouve une partie captivante de notre culture puisque l’on y aperçoit des traditions, des coutumes et surtout l’évolution de notre patrimoine québécois au fil des décennies. De plus, le fonds contient plusieurs vues aériennes des municipalités à travers les époques. Ces photographies montrent de grands champs, des églises qui se démarquent des maisons et des paysages dépouillés. Je trouvais alors intéressant de comparer ces vues avec celles des décennies suivantes et voir l’urbanisation graduelle de ces villes.

Ensuite, j’ai eu à écouter des vidéos issues du Fonds Conseil des médias communautaires de Laval (CMCL) dans le but de transcrire le contenu de celles-ci. J’ai d’ailleurs eu la chance d’observer les finales de Cégep en Spectacle (édition 1997) et voir l’une des premières performances de Vincent Vallières qui jouait 3 chansons de son album Trente Arpents. Il était alors intéressant d’avoir accès à de vieilles performances d’un artiste qui est de nos jours rendu célèbre. J’ai aussi pu observer diverses émissions des Nouvelles lavalloises de 1997 et bien que cela semble plutôt banal, je trouvais pertinent d’écouter l’actualité de cette époque pour mieux en comprendre son contexte et ainsi examiner les différences avec les actualités de nos jours.

J’ai également travaillé sur un montage vidéo concernant le Domaine Idéal dans lequel on peut observer cet endroit vers les années 1955-1960. J’ai beaucoup apprécié cette tâche puisque cela m’a permis de montrer ma polyvalence tout en mettant en valeur l’importance de la diffusion de nos documents d’archives au public.

En bref, la richesse de mes apprentissages est sans équivoque. Le fait de pouvoir mettre en pratique la théorie que j’ai apprise sur les bancs d’école lors de cet emploi m’a permis de mieux comprendre mon domaine tout en réaffirmant mon choix de carrière. Sans aucun doute, mon intérêt pour l’histoire du Québec est plus grand suite à mon passage au Centre d’archives de Laval et je me sens fin prêt à poursuivre mon cheminement en sciences de l’information.