P018-Fonds Succession Joseph-Honorius Pariseau

Notice biographique

Joseph-Honorius Pariseau, machiniste à Montréal, et son frère Toussaint-Zéphirin Pariseau, peintre à Montréal, fondent la compagnie Pariseau Frères Limitée, le 11 septembre 1901 à Outremont. Cette compagnie fait le commerce de boîtes de bois, de bois de chauffage et de produits du bois jusqu'en 1953. Joseph-Honorius occupe le poste de directeur alors que Toussaint-Zéphirin est gérant. Joseph-Honorius Pariseau décède en 1939.

En 1919, les deux frères Pariseau achètent l'île Bigras dans le but de la subdiviser en lots. Elle prend alors le nom de Île Pariseau. La famille y fait construire des maisons et vend des terres que cultiveront successivement les fermiers Neveu, Plouffe, Couture et Derouin.

Joseph-Albéric Pariseau, fils de Toussaint-Zéphirin, assume la fonction d'exécuteur testamentaire et d'administrateur des successions Pariseau (T.-Z. Pariseau et J.-H. Pariseau) de 1939 à 1954, année de son décès. Joseph-Albéric Pariseau a été directeur du Alexander Building sur la rue Sainte-Catherine Ouest, à Montréal et gérant de Ville-des-Îles-Laval. Suite au décès de Joseph-Albéric Pariseau en 1954, c'est Maître Gilles Filion qui administre la Succession J.-H. Pariseau, alors que Gilles G. Voyer en est le gestionnaire.

Remarque : Certaines informations de la notice sont tirées de : «25e anniversaire de la paroisse Notre-Dame-de-L'Espérance, Îles Laval»,1954-1979, p. 16.

Portée et contenu

Le fonds témoigne des activités financières des successions de T.-Z. Pariseau et J.-H. Pariseau, de la compagnie Pariseau Frères Limitée, ainsi que de l'île Pariseau.

Le fonds est composé principalement de documents financiers (factures, frais d'honoraires, relevés de comptes et d'intérêt, bilans financiers annuels, déclarations de revenus, paiements de taxes, rapports sur les intérêts du compte in trust, livres comptables, placements, achats et ventes d'actions, déclarations de dettes, remises de l'usufruit aux légataires et héritiers, etc.). Le fonds comprend aussi des copies d'actes notariés, des certificats d'acquittement des droits de succession, des certificats de propriété et un plan des bâtiments de l'usine, de la correspondance personnelle et professionnelle dont celle faisant état, entre autres, des critiques formulées envers l'administration de Joseph-Albéric Pariseau.